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Sans validation

Tous ceux qui ont un jour travaillé en entreprise (surtout les grandes, mais pas seulement) le savent : difficile de prendre une décision sans avoir l’accord d’une ou plusieurs personnes.

C’est la fameuse validation hiérarchique

Qui se complique souvent de validations transversales, c’est-à-dire de personnes qui ne sont pas vos chefs mais qui ont quand même une idée sur la question (même si elle n’est pas forcément intelligente, euh, pardon, pertinente) et comptent bien vous le faire savoir.

En général, tout ce petit monde n’a qu’un objectif : vous mettre des bâtons dans les roues.

Mon préféré ?

 

  • Ouais, c’est pas mal. Mais moi, j’aurais pas fait comme ça.
  • T’aurais fait comment ?
  • Chais pas. Mais pas comme ça.

 

OK, constructif, merci de ton intervention.

Bref, c’est magnifique un « circuit de validation ». Ça tourne dans tous les sens, ça revient en arrière, ça change d’avis, ça se vexe quand on l’oublie, ça ne répond pas quand on le sollicite.

Alors pour faire avancer les choses, on créée de non moins magnifiques outils informatiques, unanimement détestés.

On fait des mails dits « parapluie », pour se protéger : Ah, machin n’a pas validé ? Pourtant, je lui ai envoyé par le mail il y a un mois… Imparable… On oublie d’utiliser son téléphone, voire ses jambes pour se déplacer et aller PARLER.

Du coup, il se passe quoi à votre avis ? On n’a plus envie. De créer, d’inventer, de proposer, de se planter, d’être créatif. On a envie d’une seule chose : la validation. Peu importe le contenu, du moment que les chefs ont validé.

Alors, maintenant que je suis indépendante, chef d’entreprise et de moi-même…

… mon grand plaisir c’est de ne plus avoir besoin de validation.

Attention, je ne parle pas des commandes réalisées pour mes clients. Il est évident que mon objectif est de les satisfaire et de leur apporter mes conseils.

Non, je parle de tout ce que je mets en place (ou pas) pour le développement de mon entreprise. Exemple ? Trouver mon nom commercial, une histoire de mots et de Mo’.

Et surtout réaliser mon site internet : faire mes propres choix, en écoutant l’avis de professionnels certes, mais en étant la seule personne à décider au final. Bien entendu, ce n’est pas moi qui ai tout fait de mes blanches mains. Ce n’est pas mon métier. J’ai été accompagnée et écoutée par une vraie pro, alliant technique pointue et bienveillance.

Aujourd’hui, de plus en plus, j’ose laisser libre cours à mon imagination à mes envies, à mon intuition. J’ai un grain de folie ? (celui qui dit « si c’était seulement un grain… » sort immédiatement) : magnifique. Je me trompe ? Tant pis ou alors tant mieux, en tout cas, ce n’est pas grave. J’apprends à m’écouter, à suivre mon instinct, à ne garder des interventions extérieures que celles empreintes de bienveillance et de bon sens.

Eh bien, quel sentiment de liberté !

Tout semble possible et du coup, tout devient possible (ouh, la, c’est pas un slogan politique, ça??).

Et finalement, en travaillant avec mes clients, je me rend compte que cette liberté ne va pas forcément de soi. Ils sont nombreux à continuer à rechercher la validation de leurs idées, de leurs choix. Pas pas incapacité à faire les bons (de choix), mais par peur. Peur de se planter, de sortir des sentiers battus. Peur du regard des proches, des commentaires de leurs propres clients (commentaires souvent imaginaires, soi-dit en passant).

Alors, chefs de tous poils, managers et autres décideurs, si vous laissiez pour une fois vos collaborateurs oser, décider, prendre leurs responsabilités.

Sans validation.

 

Dédicacé à tous mes anciens collègues…

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